7 NOVEMBRE 2018

Salon des vins. Un premier concours Toque Chef

Alain Crivelli est l'initateur de ce concours Toque Chef.

Le salon des vins et de la gastronomie, qui se déroulera du vendredi 9 au lundi 12 novembre au parc de Penfeld, rassemble 300 exposants, mais propose aussi de nombreuses animations et des innovations.

Toque chef première. La grosse nouveauté de cette 34e édition est l’organisation d’un concours de cuisine amateur baptisé Toque chef, dimanche, de 10 h 30 à 12 h 30, sous la houlette d’Alain Crivelli, animateur culinaire. Ce concours verra s’affronter dix équipes de trois personnes (famille ou amis), deux cuisiniers et un œnologue qui ira chercher au salon la bouteille de vin qui s’accordera le mieux possible avec le plat préparé par ses coéquipiers. 

Le concours est réservé aux particuliers amateurs ; les professionnels ayant un diplôme de cuisine sont exclus. En revanche, les jeunes en formation de niveau première année de cuisine sont admis. Cette édition aura pour parrain et président du jury David Royer, le Chef du Castel-Arc’h (Lilia-Plouguerneau). L’idée sera de réinventer des recettes du terroir breton, entre terre et mer, avec des produits locaux. Inscription par Internet jusqu’au 8 novembre. Les participants seront ensuite contactés pour la sélection finale.

Ateliers. Des ateliers culinaires et œnologiques pour trouver les bonnes associations seront organisés tout au long du week-end. Ils seront animés par Nicolas Conraux, le chef du restaurant « La Butte » à Plouider, mais aussi par Alain Crivelli sur les légumes oubliés, par Enguerrand Mahé sur le saucisson de poissons, et d’autres encore autour de la cuisine italienne, du bœuf et du coquillage ou encore de la pâtisserie et du cacao.

Petits nouveaux. Du côté des vignerons, on pourra découvrir deux nouveaux exposants, le Mas René Guilhem avec ses vins du Languedoc et le Domaine de Fontenille de Tracy sur Loire et son Pouilly fumé.

Initiation à la dégustation. Parmi les autres animations, une initiation à la dégustation à l’aveugle par la cave Ty ar Gwin, de vendredi à dimanche.

Livraisons à domicile. Nouveauté cette année, il sera possible de se faire livrer son vin à domicile au tarif de 5 € par carton dans tout le Finistère, à partir du lundi et durant toute la semaine suivante. Les Diables rouges, les étudiants du lycée Jules-Lesven, seront toujours là pour aider les visiteurs à transporter leurs achats jusqu’à leur véhicule.

Pratique. Le salon sera ouvert vendredi, de 10 h à 18 h ; samedi et dimanche, de 10 h à 19 h ; lundi, de 10 h à 18 h. Tarifs d’entrée : sur place, 5 € ; sur le site Internet, 4 € ; gratuit pour les moins de 16 ans. Un verre de dégustation est disponible à l’entrée, moyennant une caution de 1 €. Restauration sur place.


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11 NOVEMBRE 2018

Salon des vins. Toque Chef a séduit

La photo des participants à ce premier concours Toque chef.
Le Salon des vins et de la gastronomie se poursuit encore ce lundi, jusqu’à 18 h, au parc de Penfeld où sont installés 300 exposants.

Dimanche, la matinée a été marquée par le premier concours Toque chef, qui a vu s’affronter dix équipes de trois personnes, deux cuisiniers et un sommelier, tous amateurs.

Alain Crivelli, du Labo des saveurs, leur a demandé de concocter une recette originale mariant les ormeaux et un filet mignon de porc.

Voici le trio gagnant du concours Toque chef : Gwenaëlle Fougery et Géraldine Gobart, les cuisinières, et Hans Fras, le sommelier œnologue.

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16 DECEMBRE 2019

Gastronomie. Il va travailler dans vingt restaurants étoilés

Il s’est lancé un défi pour le moins original. En vingt jours, Alain Crivelli va s’immiscer dans les cuisines de vingt restaurants étoilés. Le 15 décembre 2019, le chef de la Ville Blanche, à Rospez (Côtes-d’Armor) lui a ouvert ses portes.
 
Yvann Guglielmetti, le chef, et Alain Crivelli, l’apprenti, sont d’accord. « La cuisine, ça doit se transmettre. »
Yvann Guglielmetti, le chef, et Alain Crivelli, l’apprenti, sont d’accord. « La cuisine, ça doit se transmettre. » | OUEST-FRANCE

« Chez combien de chefs étoilés peut-on travailler dans sa vie ? », a demandé un jour Alain Crivelli, Finistérien d’adoption, à son ami Yvon Morvan, ex-chef étoilé. « Quatre ou cinq, maximum ! » Il n’en a pas fallu plus pour faire naître une idée un peu folle dans la tête de ce formateur en cuisine. « Je voudrais faire valider un record dans le Guinness book : travailler vingt jours chez vingt chefs étoilés différents », expose Alain Crivelli.

Bretagne, Paris et Lyon

Depuis le 10 décembre 2019, il suit donc la route des popotes étoilées qu’il a choisies en Bretagne d’abord, puis à Paris et Lyon. La Ville Blanche, à Rospez près de Lannion (Côtes-d’Armor), sera son unique étape costarmoricaine. « Yvann Guglielmetti a tout de suite accepté de m’ouvrir sa cuisine, savoure le gourmet impatient d’intégrer l’équipe de la Ville Blanche. Je suis un buvard, toujours avide d’apprendre. »

Moussa, Gaël, Melissa, Bastien, Yvann et Hugues s’apprêtent à partager quelques heures d’un service en cuisine avec Alain Crivelli, à droite. | OUEST-FRANCE

 

Dans la Marine à 16 ans

Pourtant, le personnage haut en couleur n’est pas de la partie depuis très longtemps. « À 16 ans, mon père m’a fait deux propositions : entrer à l’École des mousses ou comme apprenti chez Paul Bocuse », se souvient Alain Crivelli. Il a préféré la Marine, pour finalement se tourner vers un métier dans la communication, en Bretagne.

Aujourd’hui, une question sans réponse trotte dans sa tête : que ferait-il maintenant s’il avait penché pour la seconde option ?

Des émissions TV

Ce Lyonnais d’origine a toujours eu de l’appétence pour la bonne chère. « Ma sœur est cuisinière, ma belle-mère est ce qu’on appelle une mama italienne. Chez moi, Il y a toujours beaucoup de monde autour de la table. »

Considéré comme un bon cuistot par ses amis, ce sont eux qui le poussent à s’inscrire à l’émission Un dîner presque parfait. « C’était en 2013… et j’ai gagné ! » Pour lui c’est le déclic. Il fait de sa cuisine son antre. Embraye sur d’autres émissions, dont Master chef. « Là, j’ai rencontré des grands chefs qui m’ont coaché. »

 

Alain Crivelli, comme un poisson dans l’eau, dans les cuisines de la Ville Blanche. | OUEST-FRANCE

 

UnCAP de cuisinier à 57 ans

Quand à 56 ans il est licencié, une conseillère de Pôle emploi le reconnaît et le dirige vers un CAP cuisine. Hasard ou destinée ? Peu importe.

Alain s’éclate en cuisine. « J’avais un bon niveau mais j’ai repris toutes les bases qui me manquaient. Je suis redescendu de cinq niveaux pour remonter petit à petit. » À 57 ans, CAP en poche, il trouve du travail immédiatement, « comme formateur au Centre de formation professionnelle pour adultes dans lequel j’ai passé mon diplôme », sourit-il. Détaché auprès de la maison d’arrêt de Brest, c’est à son tour de transmettre un savoureux mélange sociogastronomique.

 

Alain Crivelli attend beaucoup des conseils de Yvann Guglielmetti, le chef de la Ville Blanche, à Rospez. | OUEST-FRANCE

 

Une halte symbolique chez Paul Bocuse

À l’aube de ses soixante ans, le voilà sur la piste aux étoiles. « Avec toujours en tête de voir, de sentir, d’engranger. » S’il peut faire valider son exploit au Guinness des records, tant mieux, mais là n’est pas l’essentiel pour Alain. « En vérité, c’est d’aller travailler dans ces restaurants qui compte le plus pour moi. » Après sa halte à la Ville Blanche, Alain Crivelli va tracer sa route dans le Morbihan, puis se frotter à la cuisine parisienne pour finir en beauté chez Paul Bocuse, à Lyon. « Une façon de remonter le temps, comme ça, je n’aurai rien à regretter. »

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6 NOVEMBRE 2018

Cuisine. Les vingt travaux d'Alain Crivelli

© Le Télégramme/David Cormier
 
Alain Crivelli, Philippe Le Bigot et Bruno Diabaoui, propriétaires du « M »,
où la tentative de record débutera le 9 décembre. © Le Télégramme

D’aucuns rêveraient de vingt jours d’une dégustation quotidienne à 20 des plus grandes tables de France. Lui crève d’envie d’y travailler ! Alain Crivelli, cuisinier professionnel sur le tard, s’apprête à créer un record.

La gourmandise éclaire son visage à l’évocation de son projet. Alain Crivelli entend créer un record du monde qu’il espère voir homologué par le fameux Guiness book : celui de travailler dans 20 restaurants étoilés en vingt jours. Et cet exploit serait difficile à battre : mieux vaut, pour cela, bien connaître le milieu pour s’y faire accepter.

« J’étais depuis trente ans dans la communication et, à 56 ans, j’ai été licencié économique », rappelle Alain Crivelli. « J’ai passé mon CAP de cuisinier quelques jours après que le président Macron a proposé de traverser la rue pour trouver du travail », sourit-il. Et comme ce Brestois d’origine lyonnaise connaît les propriétaires du restaurant étoilé « Le M » depuis des années, il va commencer là le 10 décembre et finir chez Bocuse. Histoire de boucler la boucle. C’est a priori calé pour le midi du 29 décembre.

« À 16 ans, se rappelle-t-il, à l’école des mousses, j’ai eu l’occasion de faire de la cuisine. Le meilleur ami de ma sœur était premier maître d’hôtel chez Bocuse. J’aurais pu y faire mon apprentissage. Je n’ai pas de regret : la vie est comme ça… Serais-je devenu grand chef ou aurais-je travaillé dans une cantine scolaire ? ». Là, c’est sûr, il va se faire plaisir dans un milieu qu’il admire. « Notre métier, c’est de servir à manger, mais aussi de transmettre. Le métier recrute, dans tous types de restaurants. Lui l’a commencé à 56 ans, c’est beau », confie Bruno Diabaoui, restaurant étoilé « Le M » , séduit aussi par ce que Philippe Le Bigot nomme « un beau challenge ».

De la maison d’arrêt aux grandes cuisines

Le chef brestois, qui a conseillé le jeune cuisinier avant ses passages dans des émissions de télévision, l’accueillera volontiers pour donner un coup de main, à la présentation par exemple. « La Butte » à Plouider avec Nicolas Conraux, l’« Auberge des Glazicks » à Plomodiern, avec Olivier Bellin qu’il connaît aussi (deux étoiles), sont également au menu. « J’espère aller dans plusieurs deux ou trois étoiles, même si je ne fais pas de différences entre les chefs étoilés qu’ils aient une ou plusieurs étoiles ». L’infrastructure, toutefois, s’étoffe à mesure que les récompenses s’accumulent. L’expérience doit y être différente à vivre.

Alain Crivelli travaille, au quotidien, pour le CLPS (un centre de formation professionnelle). Il forme des détenus de l’Hermitage à cet art délicat. Il y a fait venir, au printemps, Yvon Morvan (ex- « Armen »), qui le parraine cette fois. Il changera donc de cadre, ces prochaines semaines… « Cela ne durera peut-être pas vingt jours parce que je ferai sans doute, parfois, un restaurant le midi et un autre le soir dans la même région. Ce sera un peu une performance sportive, oui, et pourtant, Dieu sait si je ne suis pas sportif ! », rit celui qui fêtera ses 60 ans le 22 décembre, pendant sa tournée des glorieuses popotes. Seul le jour de Noël est prévu en famille, plutôt que dans son parcours.

Cerises sur le gâteau : les Bouffons et l’Élysée

Cerises sur le gâteau, deux autres projets en plus de ce défi. Alain Crivelli commencera, le midi du 9 décembre, par œuvrer avec plusieurs (sept, huit ?) chefs étoilés dans le cadre des Bouffons de la cuisine, à Brest, pour des personnes défavorisées. Avant d’enchaîner au « M » le lendemain. Et il espère, le jour de son anniversaire, réaliser son rêve : « cuisiner à l’Élysée ». Il apprécie son chef, Guillaume Gomez, qu’il a rencontré il y a deux ans. Et ce serait l’occasion, peut-être, de dire au président Macron (à qui il a écrit) qu’il a suivi son conseil de « traverser la rue », autre boucle à boucler. Ce dernier saurait peut-être en faire un argument de communication mais qu’importe…

Là non plus, si ce vœu se réalisait, il n’intégrerait pas le record puisque, n’accueillant pas de public, cette prestigieuse adresse ne peut être récompensée par le fameux Guide Michelin. Mais c’est un moment qui, aux yeux d’Alain Crivelli, ne compterait pas pour du beurre…

 
© Le Télégramme

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